25/11/2011

Les Apprenantis

Click image au lieu de plisser les yeux
Youpla les gens, Après le premier épisode d'une série en devenir, voici le deuxième! Oui,il est vrai que 3 mois les séparent, mais je me laisse un peu aller ces temps-ci...dépression, maladie, tête ailleurs, flemme, grosse bouffe et digestion, procrastination et mast... Enfin, vous imaginez bien bande de gens ordinaire! Pour dire que pleins de petites histoire suivront mêlant des personnages aussi banal que nous, la vrai vie quoi... plus

24/11/2011

24'000 euros...

... de kérosène à payer pour rentrer de vacances, ça fait des souvenirs. *EDIT* Suite à la disparition du lien source, voici un copier-coller-résumer du post.fr:
"L'avion venait d'Amritsar, en Inde, et devait se rendre en Grande-Bretagne. Lors de l'escale à Vienne pour ravitailler, le cauchemar a commencé pour les 180 passagers. Le personnel de cabine est venu les informer que la compagnie était à court de liquidités et qu’il faudrait qu'ils payent eux-mêmes le carburant pour rentrer chez eux ! Alors la compagnie a demandé aux passagers de sortir leur carte bleue, sous peine de ne pas redécoller ! «On a été accompagnés jusqu’au distributeur pour retirer de l’argent. Ils ont précisé qu’il manquait 24.000 euros, et à la fin la compagnie nous a donné des reçus», a raconté un passager relate The Guardian. On ne sait pas comment cela va se finir... Le directeur du service passager de Comtel Air, Bhunpinder Kandra, a déclaré que «les gens qui ont dû payer seront remboursés». C'est le minimum ! La compagnie Comtel Air ne s'est lancée dans les vols commerciaux que le mois dernier et "assure" la liaison entre le Grande-Bretagne et Amritsar au moyen d'un Boeing 757 loué. "

22/11/2011

C’est une tradition alors merde !

Il arrive parfois, sous nos latitudes, qu’un malheureux coup de tête n’entraîne un regrettable fait divers. Je veux parler des meurtres régulièrement commis de-ci de-là à l’arme militaire, entraînant une question ridicule : faut-il arrêter de donner des fusils d’assaut à tout le monde ?
Alors évidemment, il serait tentant de tirer sur l’ambulance et de déverser ici ma haine de cette tradition débile. Mais cela reviendrait à enfoncer des portes ouvertes non ? Après tout, pourquoi dire des conneries quand il suffit d’écouter celles des autres ?
Donc ci-après, un petit florilège des quelques timides réactions qui s’élèvent devant la grogne de ces connards de Suisses, lesquels ne veulent décidément pas comprendre que la tradition de l’arme à la maison est logiquement plus importante que les vies de quelques gourdasses qui font chier leurs mecs alors qu’ils ont des fusils :
« Les derniers événements tragiques liés à l'utilisation abusive d'armes d'ordonnance n'auraient jamais dû avoir lieu. Unanime sur ce point, la commission de la politique de sécurité du National renonce cependant par 12 voix contre 11 à préconiser des mesures immédiates. »
Je pense que les familles des victimes ont dû voir leur colère fondre comme neige au soleil et, largement apaisées, se focalisent maintenant sur le Noël à venir, amplement rassurées par le fait que le National condamne ces actes à l’unanimité (même pas un pour dire « mais si, allez ! »). Préconiser des mesures en sus eut été indélicat, peut-être même un soupçon arrogant…
« Après le premier drame, un groupe de travail a été mis sur pied pour optimiser la communication entre l'armée et la police. Il devra évaluer à partir de quel moment les cantons devraient avoir l'autorisation de transmettre aux autorités militaires un avis de danger d'atteinte à la sécurité publique. »
Vous aussi ça vous fait marrer « la communication entre l’armée et la police » ? Et puis, de quoi on parle là ? De définir à quel moment les flics ont le droit de dire à l’armée qu’un de leurs ados armés est un danger pour son pays ???
« Il est urgent de prendre des mesures pour prévenir l'usage abusif d'armes à feu. Forte de cet avis, la commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats exige la confiscation immédiate des armes à feu lorsqu'une personne profère des menaces ou commet des actes de violence. »
Exige, immédiate… Les termes employés laissent croire que les choses avancent. Sauf que tout le monde pensait que les mesures proposées (pardon : exigées) existaient déjà… Donc pour l’instant, si je suis soldat, que je menace de faire un carton et que je crame une bagnole, on me laisse mon arme ?
« La commission estime à l'unisson que tout doit être entrepris pour éviter des événements tragiques liés à l'utilisation abusive d'armes d'ordonnance, a-t-elle indiqué mardi. Elle propose au plénum de transmettre une motion demandant au Conseil fédéral de prendre les mesures nécessaires en collaboration avec les cantons. »
Résumons : la commission estime qu’il faudrait éviter les utilisations abusives des armes et propose de demander au CF de discuter de mesures potentielles avec les cantons. Les soldats-tueurs ont du souci à se faire !
Et en passant, je n’ai jamais été pour appeler un chat un chien, mais transformer « meurtre à l’arme militaire » en « utilisation abusive de l’arme d’ordonnance » pour faire passer la pilule me rend juste malade !
« Les autorités militaires, civiles et judiciaires devraient en outre collaborer plus efficacement, tant au niveau cantonal que fédéral. »
Quand on utilise le conditionnel, c’est qu’on touche au but.
« "Ce n'est pas en se rejetant mutuellement la responsabilité des abus, ni en tentant de se justifier que les différentes autorités concernées feront avancer les choses", selon la commission. »
Les défenseurs de l’arme sous le plumard, heureusement, gardent la tête froide : comme ils le disent très bien, parler ne sert à rien si on n’agit pas après.
Et proposent donc de ne pas parler, pour mieux ne pas agir.
En gros, pour un problème récurent et dramatique, on va continuer à noyer le poisson et à proposer des mesures inadéquates, probablement dans l’unique but de calmer les esprits en attendant que ça se tasse. Et en touchant du bois pour que le prochain cinglé attende un minimum de temps avant de faire parler la poudre.
Vous l’aurez peut-être remarqué, en France on a eu une réaction plus ou moins similaire suite au viol et au meurtre choquant d’une adolescente : un môme au CV déjà chargé question agression sexuelle fait la peau à une gamine ? Ils proposent de durcir la répression des crimes à caractère sexuels. Comme si ça allait changer le comportement de désaxés obéissant à des pulsions…
Seulement, en France, ils ne fournissent pas du viagra aux cinglés, eux ! Ils ont les mêmes problèmes que partout ailleurs : de temps en temps il y en a qui pètent les plombs, que faire ? Mais chez nous, lorsqu’on en a un qui serre, on s’arrange en plus pour qu’il soit armé !
Parce qu’en haut lieu, on tient absolument à ce que chacun garde son fusil d’assaut sous la main, et le pire c’est que l’arme à domicile, ça n’arrange personne ! D’ordinaire lorsque des puissances font passer leurs merdes, ça leur rapporte du blé, mais là même pas ! Je ne comprends tout simplement pas leurs motivations.
Des meurtres, on pourrait en prévenir certains, mais pas tous ; il y aura toujours des malades. Par contre, en virant les flingues, on aurait pu éviter presque tous ces drames. Seulement on ne le fait pas, parce qu’il y a des types qui préfèrent que le citoyen garde son arme chez lui. Ca ne sert à rien et ça coûte des vies, mais putain, c’est la TRA-DI-TION !

17/11/2011

prix confucius 2011

Alors ça y est.... la démocratie chinoise est en marche... pour preuve la cérémonie chinoise du prix confucius (vrai-faux Nobel) de la paix qui a récompensé, en deuxième place quand même, Poutine (pas le plat de frites au fromage, le grand psychopathe russe qui tue des ours)... Il était temps que ses talents de pacifiste soient enfin reconnu ! Merci à la Chine pour son courage et sa faculté de penser en dehors du cadre . Mais sans trop s'attarder sur la deuxième place, Georges, le fanzine aux infos non vérifiées vous offre la vraie photo du grand gagnant malgré les nominés dark vador, gargamel et sauron, terminator l'a emporté haut la main pour ça capacité à terminer les guerres avant même qu'elles commencent.... Et n'oubliez pas les enfants : quand y'à plus personne à tuer, y'à plus de guerre....

10/11/2011

Choisis ton camp, camarade !

Entre les mesures actuelles (suppressions d’emplois à la tonne) et les mesures futures (augmentation du temps de travail à salaire égal pour ceux qui n’ont pas été virés), ce ne sont pas les propositions du patronat qui manquent pour fermer sa gueule au franc fort. Et dire que certains pètent l’ambiance en disant qu’on galère !
Parce que la Suisse, dedieu, elle a plus d’un tour dans son sac ! Et ce n’est pas parce que les dictateurs commencent à placer leur fric ailleurs, que les millionnaires et milliardaires paient pratiquement que dalle et qu’on n’a probablement plus tellement d’or Juif dans les caisses qu’on arrive au bout du rouleau. Il reste six millions de connards qui ont encore de quoi bouffer, n’allons pas dire qu’il n’y a pas un potentiel là-dedans.
Les solutions, elles existent ; ne soyons pas défaitiste. Par exemple, depuis le temps qu’on n’a plus de blé pour les besoins vitaux de la plèbe, on a quand même réussi à sortir soixante milliards lorsque que des bonus de fin d’année en dépendaient, c’est dire si on a su garder, malgré les couacs, une poire pour la soif.
Et la poire, en l’occurrence, c’est bien sûr une poire à lavement, vu où ils nous la mettent. Bossez plus ou ne bossez plus du tout, ça sera bientôt notre seul choix.
Alors, qu’allez-vous choisir (mais si, puisqu’on vous dit que c’est vous qui choisissez) ? Avouez que les deux sont tentants, sinon ça ne serait pas une vraie liberté démocratique !
Allez-vous opter pour la routine rassurante d’un job édifiant, la fierté d’appartenir à l’élite laborieuse à laquelle on veut bien donner encore un peu de travail ? Ferez-vous partie des survivants, de ceux qui verront partir leurs collègues et leurs amis et qui se retrousseront les manches pour faire aussi leur boulot, pendant qu’à la direction on dépensera des fortunes en colloques interactifs vous expliquant pourquoi vous aimez votre travail ?
Ou tournerez-vous au contraire le dos à ce monde ingrat et décadent, affirmant votre mépris de la société en acceptant bon gré mal gré le chômage ? Survivre à l’échec, affronter la honte et le doute n’est pas moins valorisant que le succès. Mais pas aux yeux des autres, bien sûr. Les autres sont ton tribunal, peut-on lire dans Train de Nuit pour Lisbonne, et en plus, les autres sont bien souvent cons ; ne pas avoir de job, aujourd’hui, peut arriver à n’importe-qui, mais pour une raison mystère cela reste mal vu. On continuera à vous voir comme un glandeur qui n’a pas envie de bosser. Vous voulez leur donner tort ? Une seule solution : la dépression et son cortège de contraintes et de médicaments. On vous accordera le bénéfice du doute, mais vous serez définitivement catalogué comme faible.
Alors, par quoi souhaitez-vous être méprisé ? Par vos patrons et vos managers, dont les gratifications dépendent de ces heures sup qu’on vous imposera la faute au franc fort, qui a décidemment bon dos ? Ou préférez-vous lire ce dédain dans les yeux de votre conseiller ORP lorsqu’il vous inscrira à un cours « valorisant le sourire et la communication » ? Choisirez-vous de baisser votre froc devant votre chef pour conserver un semblant de dignité sociale, ou devant M. chômage pour garder un soupçon de dignité morale ?
N’existerez-vous plus pour les vôtres, ou pour la société ?
Peste ou choléra ?

07/11/2011

Vaincre et convaincre...

Les entreprises doivent pouvoir réagir à la force du franc: une "marge de manœuvre suffisante" a donc été réclamée, lundi, par le président de l’union patronale syndicale (UPS), Valentin Vogt. Parmi la liste des mesures proposées, on retrouvera donc l'allongement de la durée de travail pour un salaire égal, versement des salaires en euros pour nos amis frontaliers et autres joyeusetés. Mais le truc le plus drôle c'est cette petite phrase lue dans le Matin d'aujourd'hui: "L’UPS prône le dialogue transparent avec les salariés, d’après la devise "convaincre sans imposer". Il faut bien entendu comprendre: "convaincre par la logique". Petite démonstration: Bonne semaine!