31/07/2012

Le salar de la peur

Hop hop.

Ça commence à bigrement sentir le renfermé et le cendrier froid par ici.

Ce blog tire la tête des grands jours messieurs dames, avec la marque de l’oreiller sur le coin de la gueule, le teint blême et l’œil hagard.

Une belle petite mine bien réjouie qui fait plaisir à voir !

Allez, on ouvre tout grand et on aère :

Voilà.

À qui la faute, serais-je tenté de demander, alors que le soleil radieux, les compétitions sportives télévisées et la flemme propre à la belle saison incitent à la glande ?

En outre, de quoi parlerions-nous ? Des JO et de leur absurde cortège de scandales éthiques, financiers ou moraux s’étendant jusqu’à sombrer dans le grotesque ? De l’armée Suisse qui a réussi l’exploit de perdre une ribambelle de fusils d’assaut et qui n’aura sans doutes jamais à en rendre des comptes ? De l’UBS dont on vient de découvrir l’implication dans le scandale des manipulations du Libor à la stupéfaction générale ?

Non, franchement on est un peu saoulé par les mauvaises nouvelles et je sais qu’à l’heure actuelle il n’existe qu’un seul sujet capable d’éveiller une vague lueur d’intérêt dans votre œil éteint : les vacances.

Aussi vais-je vous parler de mes dernières vacances :

Le Salar d’Uyuni
Le salar d’Uyuni, ignares, est une immense étendue saline s’étendant sur de hauts plateaux Boliviens, culminant à plus de 3’500 mètres ; son horizon uniformément blanc s’étendant à perte de vue en a fait un endroit unique au monde, paysage lunaire, vision dantesque et féérique, où le ciel et la terre paraissent fusionner pour former une sorte de chaos paisible, sans ordre ni frontière, monde de lumière où l’éclat du soleil est amplifié jusqu’à l’infini par la couleur d’albâtre du sol cristallin.

À la saison des pluies, une couche d’eau recouvre le sol en entier, qui se fait pour quelque temps miroir céleste.


Nulle part au monde peut-on davantage admirer la parfaite union du ciel et de la terre que dans la paix de cet endroit magique.

Pour accueillir le pèlerin, un unique hôtel, entièrement bâti en sel, se dresse au milieu de l’immense nulle-part.

Gag : la facture de la nuitée est salée
Bref, un bien bel endroit.

Pour en revenir à mes vacances, j’ai pris une semaine en début juillet et je suis resté par chez moi.

Mais j’aurais très bien pu aller en Bolivie.

Bonnes vacances à tous !
 

Le saviez-vous ?
Si l’armée Suisse devenait propriétaire du Salar d’Uyuni, elle devrait y importer du sel après quelques mois.

 

 

(Ah au fait, j'ai piqué les photos ici : http://salar-uyuni.tripod.com/)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Votre article m'a donné soif (facile, je sais). Bonne reprise.
Dr Zen

Labo a dit…

Mes excuses, cher Dr Zen, je remédierai au problème en publiant prochainement un billet sur Malte.