
28/07/2011
Bonne vacances et bonne bourre

25/07/2011
LE CORRECTEUR

19/07/2011
Georges met le paquet!

10/07/2011
Dégâts d'eau
S’il est des personnes dont j’aime parfois me gausser lorsqu’elles ont le dos tourné, c’est bien celles qui optent pour l’achat d’eau en bouteille plutôt que de s’en tenir à la flotte du robinet. Déjà parce que les pointer du doigt en libérant un petit rire sec présente la double gratification d’être facile et gratuit, et aussi parce que faire le choix de dépenser de l’argent pour trimballer un truc lourd qui vient de toutes façons tout seul jusqu’à chez soi est assez difficile à défendre.
Mais bon, au-delà du « chacun fait ce qu’il veut alors poupougne », on écoutera sans trop la ramener les arguments habituels des aquaphiles, à savoir qu’elle est plus saine (de l’eau, donc), plus riche (de l’eau, excusez-moi d’insister) et qu’elle a meilleur goût (si si, toujours de l’eau) (et puis ils le diraient pas dans les pubs si c’était pas vrai). Et surtout, c’est quand même de la flotte destinée à être bue, alors si certains souhaitent casquer pour en avoir une sans calcaire, pourquoi pas.
Car pendant longtemps, j’ai voulu croire que malgré notre habilité à nous laisser refiler tout et n’importe-quoi, on n’en arriverait jamais à acheter de la flotte prévue à un autre usage que son ingestion.
J’avais tort.
Voyez plutôt :

Ou pas. Parce qu’un brumisateur, c’est un appareil qui diffuse de l’humidité pour rafraîchir la température d’un endroit. Tandis que le truc là-haut, c’est de la flotte en spray. Appelons un chat un chat ; parce que si on reste dans cet ordre d’idée, on peut pousser un bout plus loin :

Lance-flammes

Lave-vaisselle
Allez, on va appeler ça un « brumisateur portable ». Donc, on l’a dit, ça diffuse de l’eau, en faible quantité et en faisant « pschit », par exemple pour entretenir des plantes, pour entretenir des nonagénaires durant l’été, pour se rafraîchir ou encore punir chaton quand il fait une bêtise alors-qu’il-sait-qu’il-doit-pas. Et attention, on aurait tort de croire que ça disperse quelque fétide bouillasse cradingue, croupie et nauséabonde, aux vagues reflets verdâtres et relents d’algues comme on en boit tous les jours au robinet, non : il s’agit d’une eau fraîche et cristalline, pure et limpide, pratiquement bénite par Sa Sainteté : de l’eau d’Evian ! Comme d’habitude quand on vend de la glace à un pingouin, c’est vers le marketing qu’il faut se tourner pour expliquer (ou déplorer) le résultat de la démarche. Et là, force est d’admettre qu’on n’est pas déçu. Question préliminaire : lorsque vous songez à vous nourrir, ou à vous habiller en vous levant le matin, combien de bonnes raisons trouvez-vous à ces gestes ô combien primordiaux ? Arrivez-vous à en dénombrer vingt-six ? Moi pas. Parce que si on jette un œil à l’argumentaire ci-dessous, décrivant pourquoi le brumisateur Evian est absolument indispensable, on dénombre non pas une, ni deux, ni même trois, (… … …) mais vingt-six, 26, XXVI raisons, rien que ça, d’utiliser régulièrement l’objet suscité.
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